La poule aux œufs d'or !

          Le célèbre pigiste de la team CRM n'en peut plus et crie halte aux cadences infernales imposées par un Patronat peu scrupuleux sur les conventions collectives en matière de reportage sportif . 
           Et ponds moi un article par ci ,et ponds moi un article sur ça , et ponds moi un truc sur la Canourgue !  Max Blondin ( petit neveu du grand Antoine - paix à son âme - ) par respect de son contrat professionnel va donc pondre le fameux article dit " la Canourgue " mais dans un style minimaliste , le minimum syndical du contrat !

            La Canourgue donc : 385 kms parcourus en quatre jours sous un soleil généreux par une équipe restreinte de sept puis huit ( Cri-cri empêché arrivant plus tard ) pédalant motivés et dans la bonne humeur , parcourant le Cantal , le Pays d'Olt , la vallée du Lot et les Grands Causses de l'Aveyron et la Lozère .

             Et là le chroniqueur en souffrance , un quasi " burn-out ",  par respect pour son employeur sort de sa manche sa carte secrète et prête sa plume pour un test grandeur nature à sa petite stagiaire Maryse de Sévigné (arrière, arrière petite nièce de la célèbre marquise ) , Maryse de l'équipe des marcheuses, au plus près des combats donc pour un reportage in situ , du vécu ! A toi Maryse  !

   Rencontre au Sommet

                  Un petit tour au syndicat d’initiative de La Canourgue et hop ! c’est décidé, voilà notre équipe féminine du CRM qui prend la direction du plateau de l’Aubrac. Il y a, paraît-il, la belle cascade du Saltou à découvrir..

               Aah elles ont fière allure au départ du col de Bonnecombe, déjà conquises par la beauté du lieu. Et tout en devisant gaiement, les voilà qui cheminent dans ce paysage bucolique le nez au vent, le regard dans le lointain plutôt que sur l’itinéraire à suivre… C’est ainsi que, bizarrement, le chemin devient une petite route qui descend… qui descend trop.. ! Devinant que, malgré leur sens aigu de l’orientation, elles ne sont peut-être plus sur la bonne voie, les voilà qui commencent à s’interroger. Alors que Martine et Dominique partent en éclaireurs, le reste de la troupe s’arrête à l’ombre près d’une grande ferme ; Maryse et Christine, dépitées, ne bougent plus alors que Corinne et Mado s’élancent en quête d’ infos. Corinne, n’écoutant que son courage, toque à la porte du 1 er gîte venu. C’est alors qu’au lieu d’un ermite barbu et effrayant apparaît Bernard, certes juste réveillé de sa sieste mais tout disposé à venir en aide à nos 2 amies. Pris de pitié sans doute devant leur air désemparé, il décide de se joindre à nous et de nous raccompagner à notre point de départ via le site de la cascade.. Nos randonneuses, émues par cet acte chevaleresque tombent en pâmoison devant Bernard et sa stature athlétique, son visage viril aux traits harmonieux et ses yeux bleus… de son côté notre guide semble conquis par le sourire, la gentillesse et le charme à nul autre pareil des Corréziennes. C’est dans une ambiance tout à fait détendue et joyeuse, dans la fraîcheur des sous bois ou au milieu des gentianes, que nous atteignons la fameuse cascade qui, même si elle avait ressemblé aux chutes du Niagara, aurait perdu tout intérêt face au plaisir de la compagnie galante de notre sauveur.

                  Hélas les voitures ne sont plus très loin et il faut se quitter. Une dernière photo et nous disons au revoir à Bernard dont nous avons quand même pris l’adresse et le n° de téléphone au dos d’une boîte de Doliprane. ! De son côté notre héros du jour, cœur à prendre nous a-t-il avoué, pourra dire à ses collègues que oui , même dans un coin paumé de l‘Aubrac on peut rencontrer quelqu’un… voire quelques-unes..
                 Après ce moment improbable et qui restera dans nos mémoires, nous sommes redescendues dans la vallée..

Signé : Christine, Corinne, Dominique, Mado, Martine, Maryse.
Nouveau site internet : finfondelaubrac@rencontrer des correziennes.com


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